Mar 15 Sep 2020 - 1655Cache-cache au pays de Mickey Alvario & AutumnAutumn nâen revenait pas de devoir se lever si tĂŽt un samedi matin alors quâelle Ă©tait en congĂ©, mais, la demoiselle nâavait pas rĂ©ellement le choix. Son chef dâĂ©quipe avait organisĂ© cette journĂ©e Ă Disneyland dans lâespoir de ressouder leur Ă©quipe. Car, les trois derniĂšres semaines avaient Ă©tĂ© riches en disputes, bagarres, d'erreurs et plaintes de patients. Bien Ă©videmment quand rien nâallait au sein d'un groupe, le travail en pĂątissait. Autumn nâĂ©tait pas rĂ©ellement concernĂ©e car elle nâavait de problĂšme avec aucun dâentre eux. Mais elle faisait partie du groupe, elle devait ĂȘtre solidaire et puis le patron pensait quâelle pouvait ĂȘtre dâun rĂ©el renfort. Elle, qui, dâordinaire avait le don dâapaiser les choses, de dire ce qui nâallait pas et mĂȘme si elle le faisait sâen prendre de gants cela avait toujours marchĂ©. Car mĂȘme si la vĂ©ritĂ© est difficile Ă entendre, elle nâen reste pas moins la vĂ©ritĂ© et lâentendre, la confronter Ă souvent du bon. VoilĂ pourquoi son rĂ©veil sonnait Ă 7h30 du matin. VoilĂ pourquoi elle se levait en rechignant. Ce matin, elle nâirait pas courir, elle se dirigeait donc naturellement dans la salle de bain oĂč elle prit sa douche, puis, elle sâhabilla, enfilant un petit ensemble culotte et soutien-gorge en soie blanche, un jean bleu dĂ©lavĂ© lĂ©gĂšrement trouĂ© car elle dĂ©testait les jeans avec deux Ă©normes trous aux niveaux des genoux qui donnaient lâimpression de sâĂȘtre pris une grosse gamelle. Ensuite elle passa un petit haut vert et blanc qui se nouait dans le cou et laissait apparaĂźtre de temps Ă autre son nombril. Elle choisit pour l'occasion de porter sa paire de baskets noires. Elle sâaspergea dâun peu de Lolita Lempicka, se coiffa et prĂ©fĂ©ra laisser ses cheveux dĂ©tachĂ©s. Ayant quelques minutes devant elle, elle bu un cafĂ© et mangea une brioche mais pas le temps de finir, elle entendit klaxonner dans la rue et en vĂ©rifiant par la fenĂȘtre elle aperçu son chef et une partie de lâĂ©quipe dans un mini-bus. Elle ouvrit la fenĂȘtre, leur fit un signe, puis se dirigea vers la porte dâentrĂ©e. Au passage, elle attrapa un sac-Ă -dos et ses clĂ©s, puis elle referma la porte. Le trajet fut un peu long et surtout trĂšs calme, elle aurait bien aimĂ© un peu de musique pour dĂ©tendre lâatmosphĂšre mais que voulez-vous. Monsieur le chef avait dĂ©cidĂ© que le silence Ă©tait propice aux discussions ce qui eut pour rĂ©sultat soit un silence de mort, soit un brouhaha incommensurable avec cris et disputes qui lui dĂ©clencha un mal de crĂąne horrible. Elle fut plus que ravi de descendre de ce vĂ©hicule. Et ⊠de faire la queue. GĂ©nial je sens que cette journĂ©e va ĂȘtre MERDâŠveilleuse. Elle se reprit rapidement en apercevant le regard de son patron posĂ© sur elle. Autumn lui lança un large sourire et comme une gamine elle leva les pouces. Genre GĂ©nial ! Trop cool ! Câest top, on va sâĂ©clater. Mais son patron nâĂ©tait pas dupe, il savait pertinemment ce quâelle pensait et il la gratifia dâune lĂ©gĂšre grimace un petit sourire pincĂ©, tout en levant les yeux au ciel. Avançant peu Ă peu, mais surtout lentement, trĂšs lentement, Autumn regardait autour dâelle. Quand son regard se posa sur une file, un peu plus loin, sur sa droite. Une silhouette lui semblait commune. Elle se mit sur la pointe des pieds comme pour prendre de la hauteur. Elle ne le voyait pas bien. Mais ⊠il semblait quâil sâagissait bien de lui. Encore ! Ce nâĂ©tait pas quelquâun quâelle connaissait mais ⊠au contraire ⊠un inconnu. Un jeune homme quâelle ne cessait de retrouver sur sa route. La premiĂšre fois, elle lâavait aperçu Ă lâhĂŽpital. Puis la seconde fois ce fut ⊠Hum ⊠à la terrasse dâun cafĂ© et la troisiĂšme fois de nouveau Ă lâhĂŽpital, puis une autre fois dans la rue Ă la sortie dâun cinĂ©ma et une autre fois dans un bar. Ils ne cessaient de se croiser, leurs regards se croisaient parfois, il est arrivĂ© une ou de fois quâils se sourient oĂč se fassent des signes mais jamais ils ne sâĂ©taient parlĂ©. Elle ne pouvait pas croire quâil Ă©tait lĂ lui aussi. CâĂ©tait impossible ! Sa file avança, elle en fit de mĂȘme, son collĂšgue lui posa une question, elle le regarda pour lui rĂ©pondre et quand elle se tourna de nouveau. Lâinconnu avait disparu. Ce devait ĂȘtre une erreur. Elle sâĂ©tait forcĂ©ment trompĂ©e. Elle soupira et secoua la tĂȘte tout en sâinsultant intĂ©rieurement. *Tu es une idiote ma pauvâfille. Et une folle par dessus le marchĂ© car tu as des visions maintenant. *ENFIN ⊠AprĂšs de longues, trĂšs longues minutes qui lui parurent interminables. Notre infirmiĂšre et son groupe de collĂšgues finirent enfin par franchir lâentrĂ©e du parc. Leur chef, leur remettait les plans du parc, il pensait que sâĂ©tait ridicule de tous rester ensemble, il proposait donc de faire trois groupes de quatre. Mais, Autumn nâĂ©coutait rien. Que voulez-vous ?! Elle avait beau penser quâelle Ă©tait idiote et quâelle avait rĂȘvĂ© elle ne pouvait sâempĂȘcher de regarder autour dâ tu sera avec Gabi, JacâŠ. Autumn tu es avec nous ? AUTUMN !!!??? EUH oui ?!!! Oui prĂ©sente Monsieur ! Tu tâfous de moi ? Tu es tout sauf prĂ©sente ⊠tu es carrĂ©ment Ă mille lieux de lĂ . Concentre-toi ma belle. Alors, premiĂšrement, cânâest pas un exercice dâincendie donc âŠ. On se calme, pas besoin dâĂȘtre si sĂ©rieux. DeuxiĂšmement, on nâest plus des gosses, je pense quâon peut se gĂ©rer. Et troisiĂšmement, si tu mâappelles encore ma belle, il va te falloir une paire de bĂ©quille pour pouvoir marcher. Elle finit sa phrase avec un lĂ©ger sourire. Autumn avait du caractĂšre, et elle avait toujours sa façon Ă elle de dire les choses, toujours franchement mais assez souvent avec une dose dâhumour ou de sarcasme pour que la pilule passe mieux. Allez les enfants ⊠que ceux qui veulent faire partie de mon groupe lĂšve la main ! Elle choisit trois personnes parmi ceux qui avait levĂ© la main et dâun signe de l'index elle les invitait Ă la suivre. Allons nous amuser !!! On se retrouve pour le dĂ©jeuner. Elle fit un salut de la main autres membres. Et sâengouffra dans la foule. Elle nâavait aucune idĂ©e de par quoi commencer, elle se laissa guider par ses compagnons. Oooooh de la barbapapaaaa !!! Elle se dirigea vers le stand qui pour le moment nâavait aucun client puis elle commanda une Ă©norme barbapapa. CâĂ©tait le matin mais elle sâen fichait, elle adorait trop ça pour attendre. Elle regardait le pro faire, et en avait lâeau Ă la bouche. Quand âŠ. Bordel ⊠câest bien lui ⊠jâsuis pas folle ⊠hein ?!!! Le gars, il Ă©tait lĂ , au loin, droit devant, dans la foule. Elle le suivait des yeux, sans pouvoir bouger. Vite ⊠vite âŠ. viiiteee Elle pressait le propriĂ©taire du stand qui ne savait pas du tout ce qui lui prenait. Il faisait de son mieux pour rĂ©ussir sa barbapapa. Il la lui tendit, elle lâattrapa vivement et le paya sans attendre la monnaie. Mais de nouveau, il avait disparu. Elle tourna sur elle-mĂȘme tout en se demandant si finalement son cerveau nâavait pas des bugs. " Une tumeur ? Nooon..... dĂ©conne pas ! " Et ....De toute façon si ça avait Ă©tĂ© lui. Qu'aurait-elle fait ? Lui aurait-elle sauter dessus ? Lui aurait-elle parlĂ© ? Et de quoi ? Non, probablement pas, elle ne l'avait jamais fait jusque lĂ . Mais elle voulait en avoir le coeur net. Ătre certaine que ce n'Ă©tait pas une vision, son esprit qui lui jouait des tours. Elle aperçu ses amis et les rejoignit, ils Ă©taient assis en train de boire un cafĂ©. Jackie qui la connaissait bien lui avait commander un cafĂ© long avec un sucre et demi. Elle le remercia et prit place autour de la table, tout en mangeant de sa barbapapa. Elle se rĂ©galait, elle en proposa Ă ses collĂšgues qui parurent ravis. J'adore ce truc, son odeur, son goĂ»t, ça me rappelle mon enfance. Elle en mangea mais sans faire exprĂšs un morceau se colla sur son nez et un autre sur son menton. Ce qui ne manqua pas de faire rire ses amis. Mar 15 Sep 2020 - 1907 Cache-cache au pays de Mickey Hanwwww mais qu'est-ce que je fous lĂ ! »La plainte qui sortait de ma bouche voulait tout dire. Depuis que nous Ă©tions arrivĂ©, je n'arrĂȘtais pas. Il fallait dire que ça m'agaçait, ce genre d'excurtions, mĂȘme Ă Disney. Les files d'attentes, c'est ce que je dĂ©testais le plus. Le monde, encore, ça allait, mais attendre une heure pour deux minutes de plaisir, ça m'agaçait profondĂ©ment. Pourtant, j'Ă©tais quelqu'un de patient. Surtout lorsqu'il s'agissait d'obtenir ce que je voulais. Mais lĂ , c'Ă©tait impossible. ArrĂȘte de te plaindre Alvi. C'est pas si terrible. T'es vraiment qu'un sale gamin. »Je roulais des yeux derriĂšre mes lunettes de soleil. Pourquoi j'avais acceptĂ© de les suivre au juste ? Ah oui, parce que je n'Ă©tais encore jamais venu ici. Et je devais avouer que ça faisait partie de mes rĂȘves de gosse, un peu. Je n'avais encore jamais eu l'occasion, mĂȘme gosse, de dĂ©couvrir le parc. Ce n'Ă©tait certainement pas dans la tĂȘte de mes parents de dĂ©penser du fric dans des choses aussi inutiles Ă leur yeux, en plus du fait qu'il aurait fallu prendre un avion pour venir jusqu'ici du Chili. Alors, oui, j'avais sautĂ© sur l'occasion, lorsque Matt et Alex m'avaient proposĂ© de les accompagner. Je tenais un peu la chandelle entre eux, mais ça, je m'en fichais. Ce qui comptais, c'Ă©tait le parc. Je m'Ă©tais Ă©merveillĂ© tel un gosse dĂšs que j'avais apperçu l'entrĂ©e du parc. Mes yeux trainaient partout. Je voulais tout voir, tout dĂ©couvrir. Mais ma bonne humeur c'Ă©tait vite essoufflĂ©e, lorsque nous avions dĂ©jĂ dĂ» faire la file dĂšs l'entrĂ©e. C'Ă©tait ça, la rĂ©alitĂ© du parc. Beaucoup d'attente. Beaucoup trop pour il Ă©tait aussi propable que mon Ă©tat de nerfs Ă©tait dĂ» Ă mon manque, qui commençait Ă se faire sentir. Confortablement installĂ© dans mon siĂšge, Ă l'une des nombreuses terrasses, je poussais avec mon pied pour me mettre en Ă©quilibre et avoir une meilleure vue de ce qui se passait autour de nous. Un groupe de filles un peu plus loin attira mon attention, gloussant beaucoup trop pour que ça ne se remarque pas. Mais mon attention dĂ©via rapidement sur une jeune femme juste derriĂšre, assise avec ses amis. Est-ce que c'Ă©tait elle ? Mon inconnue ? Mes lunettes se baissĂšrent sur mon nez alors que je stabilisais ma chaise avec mes pieds. Oui, c'Ă©tait elle. Son visage, je l'avais assez souvent vu ses derniĂšres semaines pour ne plus qu'il y ai de mal entendu. Je la reconnais entre mille, Ă prĂ©sent. Elle Ă©tait lĂ , avec sa barbapapa Ă la main, distribuant sa part Ă ses amis. Mon sourire planait sur mes lippes, jusqu'Ă se faire plus franc lorsque le dĂ©lice sucrĂ© se dĂ©posa sur son nez et son menton. C'Ă©tait... Alvi ! »Je sursautais vivement, manquant de tomber de ma chaise au passage. Quoi ?! »Mes deux amis Ă©taient debout devant moi, prĂȘts Ă partir. J'avais visiblement manquĂ© un Ă©pisode, trop occupĂ© Ă mater mon inconnue de loin, visiblement. Viens, on y va. Les manĂšges nous attendent. » Allez-y, je vous rejoins. » Non Alvi. T'arriveras pas Ă nous retrouver et tu le sais. »Je roulais Ă nouveau des yeux en laissant ma tĂȘte choir en arriĂšre. Je tournais la tĂȘte vers mon inconnue, qui Ă©videmment, venait de disparaitre. Une moue frustrĂ©e apparu sur mon visage. Fuck. Encore ratĂ©. Ăa va, j'arrive. »Mains dans les poches, je me relevais pour quitter ma chaise Ă mon tour et rejoindre mes potes, non sans lancer des regards autour de moi dans l'espoir de la revoir. Ăa faisait des semaines, que nous nous croisions un peu partout Ă Plus ou moins depuis que j'avais emmĂ©nager, en fait. A l'hĂŽpital, Ă la sortie d'un bar, etc. Et jamais encore, je n'avais rĂ©ussi Ă l'aborder, ce qui Ă©tait franchement un exploit me concernant. D'habitude, je n'hĂ©sitais pas. Je fonçais sans me soucier du reste, mais avec elle, c'Ă©tait... DiffĂ©rent. Je ne savais pas expliquer pourquoi. Elle dĂ©gageais un truc, quelque chose qui faisait que contrairement Ă toutes les nanas qui croisaient ma route, je n'avais pas envie de me jeter dessus. Enfin, pas comme d'habitude. Mais, aprĂšs que l'on se soit croisĂ©s aussi souvent, ça commençait Ă me dĂ©manger furieusement. Et, elle Ă©tait lĂ . A nouveau. Je me promettais de tenter quelque chose, cette fois. D'aller lui parler, de briser la glace autrement que par un signe de tĂȘte ou un sourire au loin. Il le fallait. Maison hantĂ©e, nous voilĂ ! »Rien qu'Ă l'appellation de ce nom, je sautillais, retrouvant ma bonne humeur en glissant mes bras sur les Ă©paules de mes potes pour les faire avancer plus vite. Un bon frisson, dans le noir complet, j'avais hĂąte ! c DÎNDELION Mar 15 Sep 2020 - 2004Jackie avait un sourire amusĂ© accrochĂ© Ă ses lĂšvres, il prit une serviette en papier pour essuyer la barbapapa sur le visage de sa collĂšgue et amie. Il aurait aimĂ© plus mais Autumn avait Ă©tĂ© trĂšs claire avec lui elle ne voulait pas d'une relation sĂ©rieuse et surtout elle ne mĂ©langeait pas travail et plaisir. Alors ils n'Ă©taient que des amis ce qui ne lui suffisait pas mais il le supportait dans l'espoir qu'elle change d'avis, qu'elle finisse par craquer pour lui. Et si on dĂ©gustait nos cafĂ©s tout en faisant la queue au Big Thunder Mountain ? Hein ?! Hein !!! Charlie Ă©tait surexcitĂ©, Autumn ne pu rĂ©sister et explosa de rire, il avait l'air d'un enfant et elle trouvait cela si touchant. Finalement cette sortie n'Ă©tait pas une si mauvaise chose. Pour le moment elle passait du bon temps. Elle attrapa son cafĂ©, se leva, et se plaça Ă cĂŽtĂ© de Charlie. Allez !!! Allez on y va ???!!! Elle agissait comme une gamine, de bonne humeur, et comme souvent elle ne se prenait pas au sĂ©rieux, elle avait envie de s'amuser tout simplement. Les autres Ă©clatĂšrent de rire et se levĂšrent. De toute façon ils n'avait pas trop le choix. Tous les gens autour les regardaient bizarrement. Certains cependant Ă©taient trĂšs amusĂ©s et ne semblaient pas les ... je dĂ©teste rĂ©ellement faire la queue !!! Par chance, elle n'Ă©tait pas si longue que cela. Au bout de 30 minutes s'Ă©taient enfin Ă leur tour de monter Ă bord du train fou. Autumn commençait Ă ĂȘtre excitĂ©e, elle adorait les montagnes russes. Elle aimait se faire peur, les sensations qui l'envahissaient, son coeur qui battaient la chamade, son souffle et sa respiration qui se coupaient de temps Ă autres. Aaaaaaah La jeune femme se mit Ă crier quand la peur s'enveloppa, cette sensation Ă©tait magique, elle levait les bras et criait de joie plus que de peur. Quoique ... C'Ă©tait si enivrant. Mais dĂ©jĂ l'attraction touchait Ă sa fin. Quel dommage. Elle descendait du cĂŽtĂ© gauche. Alors que du cĂŽtĂ© droit les suivants commençaient Ă monter. Elle rejoignait le groupe, sortait du jeu et repassait devant l'attraction pour aller Ă la suivante. Les autres se battaient pour le prochain choix quand .... soudain ... sur sa droite, elle le vit. Elle s'arrĂȘta nette et fit deux trois pas en arriĂšre. Se bloqua, puis pivota. Il Ă©tait lĂ . Devant elle. Finalement tu existes, tu n'es pas une crĂ©ation de mon esprit. Elle croisait son regard. Elle en revenait pas qu'ils soient encore au mĂȘme endroit, au mĂȘme moment. Et si prĂšs. Elle n'en revenait pas non plus qu'il existe rĂ©ellement car Ă force elle avait finit par douter de son Ă©tat mental. Un sourire amusĂ© et heureux se dessina sur son visage. Attachez-vous le train fou va partir Autumn .... Autumn mais qu'est-ce que tu fais ? Allez vient !! Le train dĂ©marrait, Jackie attrapait Autumn par le bras et l'embarquait avec lui, alors qu'elle continuait Ă donner son numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone. Le bruit du train Ă©tait trop fort, il s'Ă©loignait, et elle aussi mais dans la direction opposĂ©e. Pourquoi lui avoir donnĂ© son prĂ©nom, son numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone ? Elle en avait aucune idĂ©e, s'Ă©tait venu naturellement. Tu connais ce gars ?! Lui demanda surpris Jackie. Oui ... euh ... non ... seulement un inconnu. Et de nouveau un sourire naissait sur ses lĂšvres. Alors oĂč va-t-on ? Autumn Ă©tait toute lĂ©gĂšre, amusĂ©e, heureuse et tant d'autres choses encore. Elle ne pouvait pas expliquer ce qui lui arrivait, ce qu'elle ressentait. S'Ă©tait Ă©trange, nouveau mais agrĂ©able. ils semblaient devoir se croiser, alors elle le reverrait sĂ»rement. Au splash mountain. Mar 15 Sep 2020 - 2122 Cache-cache au pays de MickeyLa maison hantĂ©e nous tandit les bras. A nouveau joyeux comme un gosse, je courrais mĂȘme jusqu'Ă l'entrĂ©e, pillant juste derriĂšre la derniĂšre personne Ă faire la queue. De l'attente, encore de l'attente, toujours de l'attente. Seulement cette fois, ça ne rĂ©ussi pas Ă faire fondre ma bonne humeur. Nous nous engouffrions dans le manĂšge, qui nous guida Ă travers les piĂšces savamment dĂ©corĂ©es de la maison. Ăa ne faisait pas vraiment peur, mais je me surpris Ă frissonner et sursauter une fois ou deux avant que la sortie ne se profile. Une fois dehors, attendant les garçons, je souris de toutes mes dents. C'Ă©tait trop cool ! »Ils m'offrirent un regard amusĂ© alors que je glissais une cigarette entre mes lĂšvres, prĂȘt Ă les suivre jusqu'Ă la prochaine attraction. On tente le Jungle Cruise ? » T'as vu la file ? Nan, allons plutĂŽt au Big Thunder Mountain ! » C'est parti ! »Toujours avec autant d'en train, j'ouvrais notre marche, tirant sur ma clope de temps en temps. Mes yeux regardaient partout, s'imprĂšgnaient de toute l'ambiance semblant hors du temps propre au parc, tout en ne pouvant s'empĂȘcher de la chercher Ă nouveau. Si elle Ă©tait lĂ , nous finirions bien par nous croiser, non ? L'attraction se profila devant nous. Une file d'attente de plus. Par chance, celle-ci Ă©tait moins longue. Nous y Ă©tions dĂ©jĂ ! Le train remplit se prĂ©senta Ă nous. Les portes s'ouvrirent pour nous laisser prendre place Ă notre tour. J'Ă©tais tout excitĂ©, souriant Ă n'en plus finir en riant Ă gorge dĂ©ployĂ©e avec mes amis lorsque soudain, on attira mon attention. C'Ă©tait elle. Je me levais du siĂšge sans pouvoir m'en extirper complĂštement alors qu'elle s'approchait jusqu'Ă ma hauteur. Putain, pourquoi maintenant ? Ici ? Je captais Ă moitiĂ© les mots qui sortaient de sa bouche Ă cause du brouaha ambiant, me contentant d'un grand sourire alors qu'elle semblait rĂ©aliser que non, je n'Ă©tais pas une illusion sortie de son imagination. Incroyable n'est-ce pas ? »Sans me dĂ©partir de mon sourire, j'appris enfin son nom. Autumn, qu'elle cria Ă travers l'annonce du dĂ©part du train. Alvario ! » criais-je pour me faire dicta son numĂ©ro, mais un gars sorti de nulle part vint la tirer brusquement par le bras. Monsieur asseyez-vous ! »On me tira Ă mon tour, m'obligeant Ă m'asseoir alors que j'essayais d'entendre la suite de son numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone. C'Ă©tait peine perdue. C'Ă©tait quoi ce bordel Alvi ? »Je me tournais vers mes amis, qui me dĂ©visageait tous deux d'un drĂŽle d'air alors que je haussais les Ă©paules. C'Ă©tait... Une inconnue. »Le regard qu'ils me lançÚrent Ă cet instant me prouva que je n'Ă©tais pas crĂ©dible. Pourtant, il n'y avait rien de plus vrai. Je leur offris un sourire innocent avant que l'attraction ne dĂ©marre pour de bon. Autumn. J'avais au moins son attraction ci Ă©tait bien diffĂ©rente, Ă m'en soulever le coeur et provoquer mon euphorie alors que je criais Ă plein poumons. C'Ă©tait bien trop court Ă mon goĂ»t, mais le visage d'Autumn me revint vite en mĂ©moire, m'arrachant Ă ma frustration. J'essayais tant bien que mal de me souvenir les chiffres qu'elle m'avait dictĂ©e, mais c'Ă©tait impossible. Comment la retrouver ? Eh, ça va Alvi ? » Ăa va ouais... » C'est la meuf de tout Ă l'heure qui te met dans cet Ă©tat ? »Je relevais les yeux vers Matt, qui m'offrait un large sourire, fier de lui. Ouais. Ăa fait des semaines qu'on se croisent comme ça. C'est la premiĂšre fois qu'on arrive Ă se parler. J'ai que son prĂ©nom, ça me frustre vous avez pas idĂ©e ! »La main d'Alex atterit dans mon dos dans un soutien amicale. Quoi, toi, tu lui as pas encore sauter dessus ? Je suis impressionnĂ© ! »Je le gratifiais d'une grimace en lui lançant un coup de coude dans les cĂŽtes alors que nous reprenions notre marche Ă travers le parc. Ah ah, trĂšs drĂŽle ! » Allez ça va, on va la retrouver, ton inconnue » »Je relevais la tĂȘte. Il avait raison, bien sĂ»r que j'allais la retrouver, restait simplement Ă savoir quand. Et je fus déçu, aprĂšs avoir enchainĂ© les attractions pendant plus de deux heures, de ne pas retrouver sa trace. Peut-ĂȘtre qu'elle Ă©tait dĂ©jĂ repartie ? La dĂ©ception avait presque remplacer la frustration qui s'agitait dans mon ventre depuis que j'avais appris son nom. Je me rappelais les traits de son visage, si proche du mien alors que je faisais une pause dans les toilettes pour faire taire mon manque qui commençait Ă me rendre pale et nerveux. La poudre dans le nez, le sourire ravageur, je resortais pour retrouver mes amis une fois de plus. Et maintenant ? » Y'a un spectacle dans 10 min. » Super ! Faisons ça alors ! »Je leur emboĂźtais le pas. Au fil des heures, j'avais perdu le rĂ©flexe de la chercher Ă travers la foule. Je voulais arrĂȘter de me prendre la tĂȘte avec ça et profiter du reste de la journĂ©e comme il se devait. Si nous nous recroisions, tant mieux, sinon, tant baskets tracĂšrent mon chemin Ă travers le public qui venait regarder le spectacle, tout comme nous. Nous nous enfoncions Ă travers la foule pour avoir une bonne place. Pas trop prĂšs, mais pas trop loin non plus. Rendu plus guilleret par la poudre, j'avançais, Ă nouveau tout excitĂ©, sautillant d'une jambe Ă l'autre en attendant que cela commence. Je me tournais vers mes amis, une question primordiale brĂ»lant mes lĂšvres. Au fait... »Ma phrase n'eu jamais de fin, perdue dans le vent face au baiser qu'il s'Ă©changeait devant mes yeux. Ouep. Ma bouche se referma avant que je ne pince mes lĂšvres, me dĂ©tournant aussitĂŽt de la scĂšne qu'ils m'offraient pour plonger dans mon verre de biĂšre. Et puis, je la vis. Je relevais la tĂȘte de ma boisson, la dĂ©visageant de loin pour ĂȘtre sĂ»r de mon coup. Les cheveux longs chĂątains, le visage angulaire, le sourire craquant. Pas d'erreur, c'Ă©tait bien ne pris mĂȘme pas le temps de prĂ©venir mes amis. Mes pas me guidĂšrent jusqu'Ă elle Ă travers la foule. Je poussais et m'excusais auprĂšs de ceux que je dĂ©rangeais, jusqu'Ă ce qu'elle soit Ă portĂ©e de main. Le spectacle commença Ă cet instant prĂ©cis. DiscrĂštement, je m'arrĂȘtais juste Ă cĂŽtĂ© d'elle, l'air de rien, le sourire aux lĂšvres, les yeux rivĂ©s vers la scĂšne extĂ©rieure qui nous offrait sons et lumiĂšres. Tu n'es pas facile Ă trouver, tu le sais ? »Je dĂ©tournais le regard des danseurs qui venaient d'apparaitre sur scĂšne pour la regarder, elle. C'Ă©tait bien elle. Autumn. c DÎNDELION Mer 16 Sep 2020 - 1213Autumn et Jackie avaient rejoint le reste du groupe, ils se dirigeaient ensemble vers le Splash Mountain et Jackie ne pouvait quitter la jeune femme du regard. Le sourire lĂ©ger qu'elle affichait le rendait dingue. Pourquoi semblait-elle si lĂ©gĂšre et heureuse ? Pourquoi ne voulait-elle pas lui dire qui Ă©tait ce gars et d'oĂč elle le connaissait ? *Un inconnu ? tu parles !!* se disait-il. Et une fois arrivĂ©e Ă l'attraction, bien entendu, ils durent faire la queue. Mais pour une fois, Autumn ne se plaignait pas. Elle repensait au jeune homme, il n'Ă©tait plus rĂ©ellement un inconnu car Ă prĂ©sent elle connaissait son prĂ©nom Alvario. Mais surtout il Ă©tait bien rĂ©el. En mĂȘme temps, malgrĂ© les doutes qui l'avaient envahi ces derniĂšres semaines, au fond elle, ancrĂ© en elle, elle savait qu'il existait pour de vrai, qu'il n'Ă©tait pas une crĂ©ation de son esprit. Soudain, elle laissa Ă©chapper un petit rire, se remĂ©morant son attitude, comment avait-elle pu ? Pensait-elle intĂ©rieurement. Quand ...Comment tu as pu ? Pourquoi tu as donnĂ© ton numĂ©ro Ă un parfait inconnu. Ses pensĂ©es faisaient Ă©chos. Jackie se manifestait enfin. Cela faisait un moment qu'elle sentait son regard posĂ© sur elle, et sa frustration, sa jalousie mĂȘme sortait de tous les pores de sa peau. Que pouvait-elle lui rĂ©pondre ? Non, elle ne connaissait pas cet homme. Et non ce n'Ă©tait pas son genre de filer son numĂ©ro Ă n'importe qui. Elle ne savait que lui rĂ©torquer car elle-mĂȘme ne comprenait pas son propre sais pas .... C'est arrivĂ© comme ça ! L'instinct !Elle ne pouvait pas dire Ă Jackie qu'elle croisait cet homme depuis des semaines. Qu'il Ă©tait partout oĂč elle allait et qu'Ă force son visage Ă©tait incrustĂ© dans son esprit. Et que trĂšs souvent il lui revenait en mĂ©moire et qu'elle le cherchait parfois. Jackie ne pouvait comprendre cela, il paniquerait tout de suite. Il penserait que cet homme Ă©tait surement dangereux, qu'il devait la suivre, peut-ĂȘtre Ă©tait-il un harceleur. Autumn, ne pouvait l'expliquer mais tout au fond elle, elle savait que rien de tout cela Ă©tait possible. Le splash mountain Ă©tait une chouette attraction, trĂšs rafraĂźchissante, ce qu'elle su apprĂ©cier avec la chaleur qu'il faisait. Il Ă©tait bientĂŽt midi quand ils descendirent de l'attraction. Le tĂ©lĂ©phone d'Autumn se mit Ă sonner. *C'est pas possible!!!* Pensa-t-elle en se dĂ©pĂȘchant d'attraper son ?! et non ce n'Ă©tait pas lui, ce n'Ă©tait que James, son chef. C'est James, OĂč vous ĂȘtes ?En mĂȘme temps, elle doutait bien qu'Alvario n'ait pas eut la possibilitĂ© de noter son numĂ©ro voire mĂȘme de pouvoir l'entendre entiĂšrement. James la contactait pour les informer qu'il avait retrouvĂ© presque tout le monde et qu'ils les attendaient pour ... je transmets aux autres. On se retrouvent lĂ -bas. Autumn raccrocha, on pouvait lire la dĂ©ception sur son visage mais seul Jackie semblait comprendre pourquoi. Ce qui l'agaça un peu plus. Elle expliqua Ă la bande que James et les autres les attendaient dans un des restaurant du parc. Et tous les quatre prirent le chemin qui les mĂšnerait au fameux restaurant. Ils savourĂšrent un bon repas. Puis James dĂ©cida de changer les groupes. IdĂ©e que Jackie n'apprĂ©cia guĂšre car il souhaitait rester avec Autumn. Il espĂ©rait ainsi la tenir Ă l'oeil et Ă©viter tout nouvel incident. Mais qu'il se rassure, le reste de la journĂ©e se passa normalement. Ce fut une suite de longues heures d'attentes pour seulement quelques minutes de joie, de rire ou de cris. Mais rien de plus. Elle ne le croisa plus une seule fois et commença Ă penser qu'il Ă©tait rentrer chez lui. Mais elle ne dĂ©sespĂ©rait pas pour autant car ce n'Ă©tait pas son genre et aussi et surtout parce qu'elle Ă©tait bien dĂ©cidĂ©e Ă s'amuser avec ses collĂšgues. De nouveau son tĂ©lĂ©phone sonna, c'Ă©tait Ă nouveau James. Comme il Ă©tait dĂ©jĂ tard et qu'ils n'allaient pas tarder Ă rentrer, il avait dĂ©cidĂ© que tout le monde se retrouve au spectacle. Autumn et son groupe trouvĂšrent que c'Ă©tait une excellente idĂ©e. Sur place, il s'agissait de nouveau de faire la queue, de piĂ©tiner, de se frayer un chemin parmi la foule. Mais en plus il fallait retrouver le reste de l'Ă©quipe. Rien n'Ă©tait plus compliquĂ© que cela. Il y avait tellement de monde mais ... d'un coup. AUTUMN !!!Elle entendit crier son prĂ©nom, suivit d'un sifflement, elle fut surprise, elle chercha dans toutes les directions. Et... aperçu Jackie qui surpassait les spectateurs. Il agitait le bras dans tous les sens. L'espace d'une seconde elle pensa que peut-ĂȘtre ... mais non ... elle rĂ©pondit Ă son collĂšgue d'un signe de la main droite et difficilement elle le rejoignit, ainsi que les autres. Une musique magnifique et entraĂźnante s'Ă©levait, emportant totalement l'infirmiĂšre qui sentit son coeur battre un peu plus fort et tout son corps Ă©taient soudain envahit de frissons, qui ... ne firent qu'augmenter quand .... Tu n'es pas facile Ă trouver, tu le sais ? »Cette voix, cette phrase ... son coeur fit un bond dans sa poitrine. Elle Ă©tait envahit par tout un tas de sensations Ă commencer par la surprise, la joie mais aussi l'amusement. Un sourire lumineux Ă©claira soudain son visage alors qu'elle tournait la tĂȘte en direction de cette voix qu'elle avait entendu un peu plus tĂŽt dans la matinĂ©e. Son sourire se fit encore plus large et amusĂ©e. Elle se mordit la lĂšvre infĂ©rieure avant de lui rĂ©pondre. C'est parce qu'il ne faut pas me chercher. C'est ainsi que ça marche entre nous. depuis le premier jour. C'est le destin qui nous met sur la route de l' plongeait son regard dans le sien. Il Ă©tait si proche pour une fois qu'elle pouvait le toucher si elle le souhaitait. Mais sincĂšrement elle ne savait que faire. Il est vrai qu'elle aussi l'avait cherchĂ© du regard un bon moment et depuis si longtemps qu'elle avait fini par abandonner de nombreuses fois. Et Ă chaque fois qu'elle laissait tomber, il rĂ©apparaissait, comme pour jouer, la tenter. Mais dĂ©sormais, il Ă©tait lĂ , face Ă elle. Elle le regardait attentivement, ses cheveux Ă©taient lĂ©gĂšrement longs bruns et bouclĂ©s. Ses yeux Ă©taient trĂšs brillants, il Ă©manait d'eux une lueur Ă la fois sexy et espiĂšgle. D'ailleurs, elle ne pouvait l'expliquer mais il Ă©manait de lui quelque chose d'Ă©trange ou plutĂŽt de particulier. Quelque chose qu'elle ne parvenait pas Ă dĂ©terminer mais qui faisait de lui quelqu'un de diffĂ©rent, diffĂ©rent de tous les hommes qu'elle avait frĂ©quentĂ©. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce le jeu de cache-cache qu'il y avait entre eux et qui les liait d'une façon particuliĂšre. Ou peut-ĂȘtre Ă©tait-ce simplement qu'il Ă©tait un illustre inconnu, qu'elle semblait d'une certaine maniĂšre connaĂźtre, sans, en rĂ©alitĂ© ne rien savoir de lui. Je crois que c'est toi qui a gagnĂ© ! Tu vas devoir choisir ton prix. Elle Ă©tait toujours dans l'amusement. Elle ne savait absolument pas de quoi elle parlait ou ce qu'elle semblait lui proposer. Mais ça lui Ă©tait venu comme ça. Comme quand elle lui avait filer son numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone. De toute façon avec lui, rien n'Ă©tait normal, rien n'Ă©tait contrĂŽlĂ©, calculĂ©, voulut. Tout venait comme ça. Mer 16 Sep 2020 - 1302 Cache-cache au pays de MickeyElle Ă©tait lĂ , finalement. Son visage se tourna vers moi alors que je portais un petit sourire mutin sur mes lippes. Enfin. Depuis combien de temps est-ce que nous nous cherchions au juste ? Trop longtemps, si l'on Ă©coutait les battements de mon coeur qui semblait Ă prĂ©sent s'apaiser, maintenant que je l'avais retrouvĂ©e. A prĂ©sent, j'avais le loisir de la dĂ©tailler comme je le voulais. Elle Ă©tait rĂ©ellement ravissante, Autumn. Avec ses fines lĂšvres et son regard presque noir. Loin des standards, loin des midinettes qui croisaient habituellement ma route et finissaient dans mon lit avant d'avoir su dire ouf. C'Ă©tait diffĂ©rent. Elle Ă©tait diffĂ©rente. J'accrochais son sourire qui se fit plus franc, ces dents qui s'imprimĂšrent sur sa lĂšvre juste avant qu'elle ne me rĂ©ponde, que je retrouve enfin sa sourire s'illumina, amusĂ© par sa rĂ©partie. Je quittais briĂšvement son visage pour admirer le spectacle qui prenait de l'ampleur devant nous. Elle avait raison, finalement. C'est lorsque j'avais arrĂȘtĂ© de la chercher qu'elle m'Ă©tait apparue, comme Ă chaque fois que nous nous croisions. C'est ainsi que ça marche entre nous. Elle rĂ©sumait trĂšs bien la situation. MĂȘme si je ne croyais pas au destin. A nouveau, je l'admirais, alors qu'elle me dĂ©taillait sans gĂšne, apprĂ©ciant visiblement ce qu'elle avait sous les yeux. Je me retins franchement de taper la pose pour ses beaux yeux. Autumn ne paraissait pas le genre de nana Ă ĂȘtre facilement impressionnable par ce genre de choses. Au pire, cela pouvait la faire rire, mais j'avais beaucoup trop peur de la faire fuir, maintenant que j'avais rĂ©ussi Ă la retrouver, pour de bon cette nouveau, sa voix se fit entendre Ă travers la musique du spectacle qui nous Ă©tait offert. Une proposition. Une centaine d'idĂ©es perverses me traversĂšrent la tĂȘte, que je repoussais aussitĂŽt. Pas de ça avec elle, non. Je ne savais pas me l'expliquer, mais ce n'Ă©tait pas ce que je voulais. Je ne voulais pas gĂącher ce lien Ă©trange que nous avions crĂ©er entre nous pour une partie de jambes en l'air dans un coin, pour ne plus jamais la croiser aprĂšs. Ce qui Ă©tait trĂšs Ă©trange, me connaissant. Je pris le temps de la rĂ©flexion, les yeux vissĂ©s sur les danseurs qui faisaient leur show devant nos yeux, oubliant mĂȘme Ă quel point j'avais envie de monter sur scĂšne moi aussi. Je mordillais ma lĂšvre, incertain, avant d'Ă nouveau me tourner vers elle. Viens. »J'attrapais sa main pour la tirer Ă ma suite, guidĂ© par mon instinct sans me poser de questions. Ma biĂšre se fracassa au sol sans que j'y fasse attention alors que je l'embarquais dans une course folle Ă travers la foule. Tant pis pour le spectacle. Tant pis pour le reste du monde. Mes jambes s'emballaient Ă travers le parc sous mon rire espiĂšgle, jusqu'Ă s'arrĂȘter devant une attraction particuliĂšre. Impossible de me rappeler de son nom. C'Ă©tait un labyrinthe de miroirs. Une façon de continuer notre jeu de cache-cache Ă notre maniĂšre. La tĂȘte levĂ©e sur la dĂ©coration de l'entrĂ©e, je me tournais vers elle pour lui offrir un sourire Ă©tincellant, puis l'entrainait Ă l'intĂ©rieur. c DÎNDELION Jeu 17 Sep 2020 - 1728Pourquoi n'arrivait-elle pas Ă dĂ©coller son regard de lui. Lui qui parvenait Ă profiter du spectacle. Rhaaa c'Ă©tait pas son genre. Mais ... tout venait de lui ! Elle n'avait jamais Ă©tĂ© ainsi avant. Mais depuis son apparition dans sa vie elle avait l'impression de se conduire comme une adolescente. Bon d'accord, parfois, il lui arrivait d'ĂȘtre immature mais lĂ ... ça frĂŽlait la gaminerie.*ArrĂȘte enfin ... tu m'fais honte ... qu'est-ce qui te prends ?*Peut-ĂȘtre parce qu'elle voulait graver son visage dans son esprit. Ou peut-ĂȘtre avait-elle peut qu'il ne disparaisse encore, tout d'un coup, alors elle en profitait. Ou peut-ĂȘtre ni croyait elle pas encore. Peut-ĂȘtre Ă©tait-il un rĂȘve qu'elle faisait Ă©veillĂ© pour pallier Ă son ennui et sa vie si triste. Elle dĂ©posa alors sa main sur son bras, il Ă©tait rĂ©el. Il Ă©tait vraiment lĂ . La regard du jeune homme se posa Ă nouveau sur elle. Et elle ne pu que lui sourire. Et admettre ... qu'il avait gagnĂ© la partie. Comme si tout depuis le dĂ©but n'Ă©tait qu'une partie de cache-cache comme aurait pu y jouer deux gamins. Car finalement, lui aussi, avait admis l'avoir cherchĂ©e de son cĂŽtĂ©. Elle n'Ă©tait donc pas seule dans ce dĂ©lire. Seule Ă vouloir le voir, le retrouver, le connaĂźtre. Etaient-ils deux fous ? C'Ă©tait tout Ă fait possible, mais elle s'en fichait pas mal et au moins pour une fois elle n'Ă©tait pas seule dans son dĂ©lire. Viens. »Quoiiiii ?!! Mais dĂ©jĂ , il avait attrapĂ© sa main et l'entraĂźnait avec lui. Ensemble ils prenaient la fuite. Encore une fois elle ne savait ce qu'elle faisait, elle ne savait pourquoi ils fuyaient mais elle adorait cela. Elle se sentait si lĂ©gĂšre, si heureuse. Jackie criait son prĂ©nom. Et elle s'en fichait. Elle profitait de l'instant prĂ©sent avec ce total inconnu. Et ... s'Ă©tait si bon. Elle qui avait une vie parfois si posĂ©e et ennuyeuse et Ă l'opposĂ© parfois si difficile, cruelle. Depuis qu'il Ă©tait apparu comme un hologramme qui va et vient, elle se sentait comme ... libre. Comme si elle Ă©tait dans un rĂȘve et que rien n'Ă©tait vrai et donc que rien n'avait d'importance. Ils couraient la main dans la main sans savoir oĂč. Enfin, elle l'ignorait mais Alvario semblait connaĂźtre leur fou !!! On est cinglĂ©s ... Je sais mĂȘme pas qui tu es et ... j'M'EN FOU !!!!!Autumn Ă©clata de rire. Et enfin leur course folle s'arrĂȘta, ils Ă©taient arrivĂ© Ă destination. Il s'agissait de l'attraction avec les labyrinthe en miroirs. Notre infirmiĂšre se mordilla la lĂšvre infĂ©rieure, se mit Ă sourire et le regarda dans les yeux. Cette attraction avait un sens pour elle. Enfin, seulement avec lui, car sinon ce ne serait qu'un jeu. Mais, ici, Ă cet instant, avec lui. Ce jeu Ă©tait leur histoire. Attrapes-moi si tu peux !! Elle dĂ©posa un baiser rapide sur sa bouche et puis elle lĂącha sa main pour s'engouffrer dans l'attraction. ils n'avaient mĂȘme pas payĂ©, n'avaient donc pas de tickets mais elle s'en fichait, elle courait dans le jeu. Et elle tentait d'avancer le plus vite possible, sans trop se blesser, car souvent elle tapait dans un miroir. Elle ne pouvait s'empĂȘcher de rire et de regarder derriĂšre elle. Elle se sentait enivrĂ©e quand elle l'apercevait non loin. Ven 18 Sep 2020 - 305 Cache-cache au pays de MickeyElle rit, Autumn, elle crie Ă travers la foule Ă quel point nous sommes fous alors que je l'entraine dans ma course folle Ă travers le parc. L'adrĂ©naline de ma folie Ă©chauffe mes jambes qui avalent la route alors qu'elle me suit. Son rire Ă©clate Ă travers le vent. Il chante Ă mes oreilles. Elle s'en fou, de qui je suis. On s'en fou, de qui nous sommes, ça n'a aucune importance. Pas la moindre. Ce qui en a, ce sont les idĂ©es folles que notre rencontre si attendue Ă©veille en nous. L'extravagance de mon geste imprĂ©visible, sa main dans la mienne et mon coeur qui s'envole. L'art de tout oublier de nos vies, de nos amis, de tout ce qui nous entoure, le temps d'un pas s'arrĂȘtent devant le manĂšge. Mon regard espiĂšgle tombe sur elle, qui se mord la lĂšvre avant de sourire, entrainant le mien qui s'Ă©tire encore et encore, semblant ne plus vouloir se faner. Ses prunelles me trouvent, une fraction de seconde avant que sa voix me lance un dĂ©fi qui fait pĂ©tiller mon Ăąme. Elle m'embrasse, Autumn, elle goĂ»te mes lĂšvres pour la premiĂšre fois dans un baiser volĂ©. Trop chaste, trop frustrant, trop surprenant. Horriblement exaltant. La surprise me cloue sur place. Sa main me relĂąche. Je la suis du regard alors qu'elle s'enfonce dans l'attraction. Mes pieds agissent Ă ma place pour s'Ă©lancer Ă sa poursuite. J'entends son rire Ă travers le labyrinthe. Mes yeux attrapent son reflet, qui se rĂ©pĂšte tout autour de moi jusqu'Ă m'en rendre dingue. J'avance, cours aprĂšs la jeune femme en mĂȘlant mon rire au sien. Plus d'une fois, je vais trop vite. Plus d'une fois, je me fracasse presque contre les miroirs qui crissent sur mon passage. Plus d'une fois, je pense la surprendre alors que son reflet m'Ă©clate de rire au nez, avant de disparaitre aussitĂŽt. Je croise son regard muni de la mĂȘme frĂ©nĂ©sie, lui qui me dĂ©fie de la rattraper plus vite, pour en avoir encore. Pour ne plus la laisser s'Ă©chapper. Plus s'arrĂȘte. Je la fixe alors qu'elle me fait face. Le coeur battant, sourire aux lĂšvres, j'approche alors qu'elle recule. Et puis, elle disparait Ă nouveau, s'Ă©vade avant mĂȘme que j'ai pu croire que c'Ă©tait elle et pas une de ses copies. Elle va me rendre fou, Ă jouer ainsi avec mes nerfs et ma frustration. J'y suis presque. Mes doigts la frĂŽlent mais manque leur cible Ă chaque fois. Elle est vive, elle s'envole et s'Ă©chappe de ma prise tel le vent. Insaisissable. Enfin, le labyrinthe se referme sur nous. Un cul de sac. Elle est piĂ©gĂ©e, entourĂ©e par ses copies parfaites, Ă©clairĂ©es par les spots qui veillent sur nous. La course folle de mon coeur bat contre mes oreilles. Je reprends mon souffle alors qu'elle se retourne pour me faire face. Elle n'a plus d'Ă©chappatoire. Il n'y a plus que moi, qui m'avance lentement vers elle. Je suis incapable de la lĂącher des yeux. Rien qu'un instant, alors que j'approche Ă pas de loup. Mon corps se fond presque contre le sien. Il entretien la tension. Mes prunelles brillent d'excitation, elles brĂ»lent de la retrouver Ă nouveau. Sans un mot, je rĂ©cupĂšre sa bouche, rĂ©duit Ă nĂ©ant la distance qui nous sĂ©pare encore. Mes doigts glissent Ă sa rencontre. Ils la dĂ©couvrent sous les frissons qui m'assaillent. Ma langue ne tarde pas Ă la chercher, pour approfondir notre baiser encore trop chaste. C'est de la folie. Ăa pĂ©tille dans chaque fibre de mon ĂȘtre Ă m'en faire perdre la tĂȘte. Il n'y a plus rien. Plus rien d'autre qu'elle Ă cet instant. c DÎNDELION Ven 18 Sep 2020 - 1330Autumn est une femme libre et libĂ©rĂ©e qui tente par tous les moyens de vivre sa vie comme elle lâentend. Elle est positive, pleine de vie et profite au maximum. Mais malgrĂ© son Ă©tat dâesprit, la vie, son mĂ©tier et parfois les autres la ramĂšnent souvent Ă une rĂ©alitĂ© moins lĂ©gĂšre mais plus difficile, plus sombre. Cependant, depuis lâapparition de ce bel inconnu dans sa vie. Tout est soudain devenu diffĂ©rent. Il Ă©tait comme un ĂȘtre magique, un fantĂŽme qui venait mettre du piquant Ă sa vie. Qui lui donnait envie de se lever le matin dans lâespoir de peut-ĂȘtre le croiser. Car le dĂ©sir de le croiser Ă nouveau, de le connaĂźtre, dâattraper ce rĂȘve volatile et Ă©phĂ©mĂšre donnait du peps Ă sa vie de plus en plus monotone. Alors quand il prit sa main, elle nâa absolument pas voulu rĂ©sister, au contraire, elle Ă©tait envahie par le dĂ©sir de fuir avec lui. Car Ă cet instant prĂ©cis son cĆur se mettait Ă battre la chamade et ça faisait si longtemps quâil ne sâĂ©tait pas exprimĂ© de cette maniĂšre. Elle ne savait pas qui il Ă©tait, dâoĂč il venait, mais elle nâavait pas peur de lui. Il rĂ©veillait en elle lâadolescente quâelle avait Ă©tĂ©. Il lui faisait vivre Ă nouveau lâinsouciance, le plaisir, le dĂ©sir, le jeu. Elle se laissait porter par les sentiments et les dĂ©sirs quâil faisait naĂźtre en elle. Et quand elle vit lâendroit oĂč il la menait, quand elle croisa son regard, aperçut son sourire. Elle se laissa aller. Elle sâapprocha de lui, pour lui voler un baiser ⊠fugace. Puis elle lĂącha sa main et sâĂ©chappa, lui lançant un dĂ©fi au passage. Celui de lâattraper. Et sâil le relevait ce dĂ©fi ? Et sâil y parvenait que se passerait-il ? SincĂšrement, elle en avait aucune idĂ©e car elle ne pensait pas autant, elle ne pensait pas si loin, elle se laissait guider par son corps et son cĆur et non sa tĂȘte. Rien nâĂ©tait rĂ©flĂ©chit, calculĂ©, tout Ă©tait improvisĂ©, sur lâinstant. Elle Ă©tait aussi ainsi Autumn. Et Alvario, aussi, sĂ»rement. Car il la suivait, il courait aprĂšs elle. Semblant faire son maximum pour la rattraper. Il y allait tellement pour de vrai, quâil se cognait parfois. Et elle sâarrĂȘtait, croisait son regard, son reflet. Elle Ă©tait soudain comme une tentation de plus. Puis elle filait, sâĂ©chappait Ă nouveau. Parfois, elle se stoppait seulement pour le regarder pour ĂȘtre certaine de ne pas le perdre de nouveau. Et quand il la regardait, elle se sentait bien, puis soudain son regard se changeait, une lueur de provocation apparaissait, son sourire se faisait joueur, elle riait Ă en faire vibrer les miroirs. Il nâĂ©tait plus trĂšs loin. Mais elle Ă©tait persuadĂ©e de pouvoir gagner, de pouvoir sortir avant quâil ne la rattrape. Quand ⊠soudain ⊠elle tĂątait les parois de verre. Aucune sortie, elle Ă©tait dans un cul de sac. Elle se tourna pour sortir mais il Ă©tait lĂ . PlantĂ© devant elle. Bloquant la seule sortie. Il venait de la prendre au piĂšge. A nouveau elle se mit Ă rire. Je crois que jâai encore regard plongeait dans le sien, alors quâil sâapprochait doucement dâelle. La distance entre eux nâĂ©tait pas si grande et pourtant son avancĂ©e lui semblait interminable, comme au ralenti. Des papillons naissaient dans son corps. Et durant tout ce temps son regard lâhypnotise. Et, soudain, ces frissons qui envahissent son corps quand, enfin, il la frĂŽle, la touche, se colle tout contre elle. La chaleur qui se propage en elle, alors que ses lĂšvres prennent possession des siennes. Leurs langues sâunissant pour une danse endiablĂ©e. Leurs corps bougent, elle se retrouve plaquĂ©e contre une des parois. Mais soudain, la fin. Le choc total. Jackie vient de pousser violemment Alvario pour les faire se dĂ©tacher. JACKIE ! Qu'est-ce qui te prends ? Bon sang !Non mais ça va pas vous deux ? Tu es qui toi ? Câest pas un truc Ă faire dans un jeu pour les gosses . DĂ©gages !!Il attrape le bras d'Autumn qui se dĂ©bat physiquement et verbalement mais il nâĂ©coute rien. Il est plut fort et tout se dĂ©roule trĂšs vite. Il lâentraĂźne Ă lâextĂ©rieur. OĂč se trouve le reste du groupe, qui les regardent mĂ©dusĂ©s, sans rien comprendre Ă la situation. Mais Autumn ne veut pas suivre et Jackie qui sâĂ©nerve un peu plus, la jalousie bouillonnant dans ses veines. Il se baisse, la place sur son Ă©paule, la soulĂšve et lâembarque comme si elle n'Ă©tait qu'une enfant prise sur le fait par son agis comme une idiote. Tu ne le connais mĂȘme pas. C'pas toi ça ... puis il est tard, on t'a cherchĂ© partout. ON RENTRE !!! Ven 18 Sep 2020 - 1419 Cache-cache au pays de MickeyNos bouches se rĂ©pondent, elles s'Ă©veillent, s'allument et s'usent l'une contre l'autre. Le manque de souffle de nous effleurent mĂȘme pas. L'excitation gonfle entre nous alors que mon corps la plaque contre le miroir derriĂšre elle. La chaleur se diffuse dans mon ventre, le long de mon ĂȘtre qui la rĂ©clame dĂ©jĂ . C'est de la passion brute, atone, qui dĂ©passe la logique. Ăa me transperce de toute part, comme un rĂȘve devenant ma rĂ©alitĂ©. C'est ça s'arrĂȘte. En un coup. On me tire en arriĂšre, on m'arrache Ă elle sans que je m'y attende. Mon dos atterri avec fracas contre un miroir, faisant claquer mes dents sur ma langue. Mes yeux se ferment briĂšvement pour accuser le choc, puis se rouvre sur la sale gueule du mec qui vient de me faire voler. Tout va trop vite. Il est dĂ©jĂ sur elle alors qu'elle se dĂ©bat. Il l'emmĂšne loin de moi, la tire Ă sa suite alors qu'elle proteste. Mon corps se dĂ©colle Ă peine du reflet pour tenter de l'attraper au vol, mais mes doigts glissent sur son haut. Elle s'envole en un souffle. J'hĂ©site. Trop longtemps. Mes pieds restent figĂ©s sur place. Mon regard se heurte sur ce gars qui la porte comme si elle n'Ă©tait qu'une poupĂ©e de chiffon. Je boue de l'intĂ©rieur. J'ai envie de courir, de la rattraper, de provoquer ce gars qui m'a arrachĂ© mon rĂȘve, mais c'est trop tard. Ils ont dĂ©jĂ disparu. Je n'ai mĂȘme pas pu croiser son regard une derniĂšre dos retrouve la surface dure. Mon corps se font contre elle, complĂštement sonnĂ©. Une main glisse dans mes cheveux pour tenter de me remettre les idĂ©es en place. Tout est allĂ© si vite. Trop vite. Je frĂŽle mes lĂšvres du bout de mes doigts. Je porte encore le goĂ»t de sa langue sur mon palet. Je mordille ma lĂšvre en relevant les yeux vers l'endroit oĂč elle a disparu. Je la retrouverais. Nos chemins se re-croiseront. Il ne peut pas en ĂȘtre autrement. Ăa ne peut pas se finir comme ça. Ce n'est que le c DÎNDELION Cache-Cache au pays de Mickey - AlvarioPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumFemmefontaine. Je devais retrouver Isaac un lundi soir - mon jour de congĂ© habituel, et le jour du dĂ©but de sa semaine de travail. Je devais arriver Ă 18h30, et puis il y a eu mon entretien de chaudiĂšre qui a durĂ© trĂšs longtemps, puis j'ai voulu peindre, puis j'ai voulu avancer dans ma lecture du livre d'Isaac.
Harry Potter 2005 ~€~ PrĂ©-au-Lard ~€~ Rues de PrĂ©-au-LardAshton ParkerLĂ©gendeGryffondor Re [Habitation] The Sphinx's RiddleAshton Parker, le Dim 24 Juin - 1928 Le charme d'Ashton fit comme prĂ©vu son effet trĂšs rapidement. S'il Ă©tait du genre Ă se vanter il aurait pu dire qu'au fil du temps cela devenait lassant et qu'il aurait parfois prĂ©fĂ©rĂ© avoir un peu de challenge, mais ce serait mentir et il n'Ă©tait pas un menteur. Le sorcier apprĂ©ciait volontiers les facilitĂ©s que la vie lui avait accordĂ© au niveau de la sĂ©duction entre autre. C'Ă©tait probablement grĂące Ă cela qu'il avait pu rĂ©pandre aussi facilement ses gĂšnes. En mĂȘme temps ce n'Ă©tait que justice qu'il possĂšde quelques qualitĂ©s Ă©lĂ©mentaires pour contrebalancer son passĂ© sombre et mystĂ©rieux. Ce n'Ă©tait pas facile tous les jours d'avoir perdu toute sa famille dans un incident tragique comme cela avait Ă©tĂ© son cas. Heureusement que l'une de ses sĆurs avait survĂ©cu, mĂȘme si elle Ă©tait actuellement encore dans le coma en attendant d'ĂȘtre rĂ©animĂ©e pour des besoins narratifs. S'il y avait bien une chose qu'on ne pouvait pas reprocher Ă Ashton c'Ă©tait d'avoir su aller de l'avant malgrĂ© les difficultĂ©s. Cette capacitĂ©, il la devait probablement Ă son QI de 287 qui lui avait permis d'obtenir ses ASPICs sans mal alors qu'il avait manquĂ© la moitiĂ© de sa derniĂšre annĂ©e Ă Poudlard. Mais revenons-en Ă nos PrĂ©pare-toi Ă passer la meilleure nuit de ta s'Ă©tait approchĂ©e et venait Ă prĂ©sent de s'installer Ă califourchon sur ses jambes. C'Ă©tait une situation qui convenait plutĂŽt trĂšs bien Ă l'ex-Gryffondor mĂȘme s'il ne s'attendait pas Ă ce que son regard charmeur fonctionne de maniĂšre aussi efficace. Le sang-mĂȘlĂ© trouvait cela un peu louche la rapiditĂ© avec laquelle la jeune femme avait dĂ©cidĂ© qu'il n'Ă©tait pas un danger mais elle avait beaucoup de charme et il n'allait pas s'en plaindre. Naturellement, Ashton se rapprocha d'elle avant de l'embrasser comme elle n'avait jamais Ă©tĂ© embrassĂ©e. De rien, c'Ă©tait un cadeau de sa part. Shae L. KeatsGryffondor Re [Habitation] The Sphinx's RiddleShae L. Keats, le Jeu 28 Juin - 1313 Alors j'Ă©tais Ă l'aise sur ces jambes, de toute façon nuls doutes que si il Ă©tait un danger, il me faudrait moins de trois secondes pour le plaquer au sol et le livrer aux autoritĂ©s mangemorts, parce qu'ils Ă©taient tous mes amis super dark, on se retrouvait parfois le soir sur des terrains vagues pour souffler nos mĂšches en Ă©coutant de l'opĂ©ra, le tout en fumant des cigarette Vogue aussi longue que le nez du masque de voilĂ l'union des lĂšvres roses pĂąles et piquante que bien peut pouvaient toucher de cette façon. Parce que les embrasser c'Ă©tait comme effleurer une fleur empoisonnĂ©e. S'approcher de moi ne garantissait pas la vie, parce qu'il y avait toujours cette colĂšre noir qui grondait en moi, symbole d'une multitude de frustrations dĂ» Ă mon enfance passĂ©e enfermĂ©e dans les bibliothĂšque Ă accumuler beaucoup de savoir, car 'javais eu bon espoir de devenir professeur Ă l'Ăąge de neuf ans, mais il parait que cela m'Ă©tait impossible tant que ma majoritĂ© n'avait pas Ă©tĂ© coupje me laissealleren pensant en goutteen saut de ligne parce qu'il parait que ça accentue toute ma noirceur. Son baiser est passable, mais je le rends avec d'avantage de fougue, parce qu'il lui est interdit de me surpasser dans quelque domaine que ce soit, de toute façon il se rendra bien compte un peu plus tard que cela lui est impossible. Alors en l'embrassant je cherche oĂč j'ai pu voir son visage. Puis je comprends, je me souviens. alors je commence Ă sourire en passant son tee-shirt par dessus sa tĂȘte. Car il a au moins le mĂ©rite d'ĂȘtre tout aussi tĂ©nĂ©breux que moi. Ashton ParkerLĂ©gendeGryffondor Re [Habitation] The Sphinx's RiddleAshton Parker, le Jeu 5 Juil - 2308 Parmi les miracles divins encore visibles au vingt-deuxiĂšme siĂšcle, on pouvait compter les fois oĂč une semaine de grand beau temps Ă Londres s'enchaĂźnait avec une autre semaine de grand beau temps, les fois oĂč un directeur de Poudlard ne mourait pas dans des circonstances dramatiques en cours de fonction, et Ă©videmment Ashton Parker. Il essayait du mieux qu'il pouvait de rester humble malgrĂ© sa condition mais c'Ă©tait parfois bien difficile. MĂȘme pour son entourage, cela avait dĂ» ĂȘtre terriblement dur de vivre et mourir constamment dans son ombre. Il savait d'ailleurs trĂšs bien qu'Ă sa naissance sa mĂšre avait pleurĂ© parce qu'elle savait dĂ©jĂ qu'elle ne serait jamais meilleure que lui, la pauvre. *signe de croix en levant les yeux au ciel*Il en allait de mĂȘme pour les diffĂ©rents partenaires du sang-mĂȘlĂ©. Il lui arrivait de temps Ă autre de prendre du bon temps mais la plupart de ses conquĂȘtes devaient avoir un arriĂšre goĂ»t amĂšre en pensant au fait qu'il ne connaĂźtraient plus jamais un aussi bon orgasme de leur vie. Parfois, lorsqu'il lui arrivait de s'ennuyer entre un mĂ©fait particuliĂšrement malicieux et une apparition publique Ă©blouissante, l'ex-Gryffondor pensait Ă tous ces gens qui croisaient son chemin et dont la vie serait Ă tout jamais en parlant de Gryffondor, ce n'Ă©tait pas pour rien qu'il Ă©tait allĂ© lĂ -bas puis que c'Ă©tait la maison dans laquelle on retrouvait tous les sorciers aux pouvoirs et talents hyper cheatĂ©s et agaçants comme lui. Pour en revenir Ă l'action du moment, Ashton venait de donner le meilleur baiser de sa vie Ă une inconnue qui le lui rendait assez acceptablement. Elle ne pouvait d'ailleurs pas s'empĂȘcher de lui enlever son t-shirt, ce qui paraissait normal puisqu'elle souhaitait admirer son magnifique torse. Le sorcier fit de mĂȘme pour le haut de la jeune femme avant de retirer son soutien-gorge en quelques instants parce qu'il Ă©tait trop douĂ© et que s'il avait voulu il aurait largement pu le faire mĂȘme sans les mains. Et puis bon il fallait bien admettre que sa conquĂȘte du soir valait le dĂ©tour. Shae L. KeatsGryffondor Re [Habitation] The Sphinx's RiddleShae L. Keats, le Dim 8 Juil - 1623 Il est des choses inoubliables, Ă©blouissantes, si dĂ©concertantes qu'on oublie de les saisir dans l'instant et que l'on regrette. Il Ă©tait trĂšs clair que l'inconnu regretterait Ă jamais de n'avoir pu me saisir et me garder Ă ces cĂŽtĂ©s toute sont existence afin d'avoir au moins le privilĂšge de vivre dans l'ombre majestueuse qu'est la mienne. Mais je suis insaisissable, j'ai de nombreux de part mes performances exceptionnelles, mais personne ne peut toucher mon cĆur de glace. Il a Ă©tĂ© brisĂ© parun amour impossible et au moins tout aussi dramatique d'une tragĂ©die shakespearienne. VoilĂ ses mains qui glissent sous mon haut et entreprennent de me l'ĂŽter, et je pense une seconde Ă le prĂ©venir que mon torse pĂąle l'Ă©blouira Ă coup sĂ»rs, tant de splendeurs que de ces cicatrices multiples qui me font paraĂźtre si badass. Il y avait en effet de quoi ĂȘtre mille fois admiratif. alors j'expose mes fĂȘlures pour montrer que j'ai beau ĂȘtre un ĂȘtre torturĂ© et sombre, je suis aussi sensible. J'ai l'air de rien des faiblesses qui cependant me prĂ©sentent toujours Ă mon avantage trop trop sexy, trop Je suis cellui qui aurait pu inspirer le personnage de Bella Swan si j'Ă©tais Ă la bonne Ă©poque. Le corps se fait fĂ©minin alors que les Ă©treintes continuent, disparition de la bosse contraire Ă ce que l'on veut appeler l'ordinaire. Mais je suis parfaite, jamais trop excentrique, toute est une histoire de juste mesure. Et voilĂ mon torse nu que je le laisse effleurer, car il n'en aura l'occasion qu'une seule fois dans sa vie. Mes mains continue Ă parcourir son dos et son ventre, parce qu'il faut reconnaĂźtre que le dĂ©tour vaut le coup aussi de ce cĂŽtĂ©-ci. Les lĂšvres continuent Ă chercher les siennes alors que mon pantalon tend Ă disparaĂźtre. Il y a cette fougue Ă vouloir exposer ses talents. profite, je suis inoubliable et tu ne me rattraperas jamais. c'est vrai je suis sauvage au fond, j'attire les gens avec mes mystĂšres, ils frĂŽlent la glace de mon cĆur et deviennent accro Ă moi. Meilleur façon de se crĂ©er une cour chez les Ă©lĂšves et les autres dans laquelle tout le monde se dispute mes faveurs. Ashton ParkerLĂ©gendeGryffondor Re [Habitation] The Sphinx's RiddleAshton Parker, le Mer 11 Juil - 1524 A prĂ©sent qu'il Ă©tait torse nu, sa partenaire pouvait admirer la grande cicatrice qu'il arborait sur le flan. Cela montrait qu'il avait du vĂ©cu de badass, qu'il ne fallait pas le chercher sinon il serait capable de se battre sacrĂ©ment violemment. Cette cicatrice il se l'Ă©tait fait en tombant de son balai en cinquiĂšme annĂ©e en combattant un ours polaire Ă mains nues. La seule raison pour laquelle il ne l'avait pas achevĂ© Ă©tait que son espĂšce Ă©tait menacĂ©e par les moldus et qu'au fond c'Ă©tait un mec en revenir Ă l'action qui se dĂ©roulait en ce moment mĂȘme, les vĂȘtements Ă©taient Ă prĂ©sent bien plus prĂ©sents sur le sol que sur eux et c'Ă©tait mieux comme cela. On pouvait largement mieux admirer le corps digne d'un dieu grec d'Ashton lorsqu'il n'avait rien sur lui. Certains haters diraient que sa plastique de rĂȘve Ă©tait Ă cent pourcent fake Ă©tant donnĂ© qu'il avait entiĂšrement remodelĂ© son apparence Ă l'aide de la MĂ©tamorphomagie mais lui considĂ©rait que c'Ă©tait plutĂŽt l'inverse puisqu'il avait fait tout cela lui-mĂȘme simplement grĂące Ă son Profite, je suis inoubliable et tu ne me rattraperas n'Ă©tait pas Occlumens facultĂ© qu'il avait d'ailleurs appris en autodidacte comme un bg, Parker aurait jurĂ© que sa conquĂȘte du soir lisait dans ses pensĂ©es. Certes elle Ă©tait pour l'instant un excellent coup mais bon, de lĂ Ă la qualifier d'inoubliable le sang-mĂȘlĂ© ne se prononçait pas Ă©taient Ă prĂ©sent passĂ© aux choses sĂ©rieuses et Parker envoya balader d'un geste de la main les cousins qui encombraient le canapĂ© afin qu'ils aient la place de s'y Ă©taler. Tout en embrassant fougueusement la propriĂ©taire des lieux, le sorcier changea de position pour se retrouver au-dessus d'elle. Il devenait difficile de rĂ©flĂ©chir dans le feu de l'action mais en parlant d'inoubliable, la personne collĂ©e Ă lui commençait Ă lui dire quelque chose. Shae L. KeatsGryffondor Re [Habitation] The Sphinx's RiddleShae L. Keats, le Lun 23 Juil - 103 tw - sexeLA de Ashton accordĂ©Les choses s'accĂ©lĂšrent et j'en ai presque la tĂȘte, tant ça fait longtemps que je ne l'ai pas fait avec quelqu'un capable de satisfaire mes dĂ©sir si Ă©levĂ©s. Alors quand tu bascules au dessus de moi en m'embrassant, je comprends. Il y a quelque chose dans ta gestuelle que je connais dĂ©jĂ mais que je ne comprendrai que plus tard. Parce que pour l'instant y a mon dos qui se cambre alors que tes lĂšvres descendent parce que ça fait longtemps qu'on s'est pas occupĂ© de moi ainsi. Le cou, le ventre, tes lĂšvres suivent le cours de la cicatrice jusqu'Ă mon aine, puis descendent plus bas encore. Comme si ta bouche avait le don de lire et que je sois ton livre favori. Trouve la page que tu prĂ©fĂšres dans la douceur de mon Ă©crin et lis-la attentivement, avec fluiditĂ© aisance et enthousiasme. Ne t'avise pas d'omettre un seul mot et je jure que le dĂ©nouement sera exquis. Les mots vont jaillir, recouverts de miel ambre. Couler sur tes lĂšvres. Et quand tu n'en pourras plus assieds-toi. Parce que ce sera mon tour de jouer de la musique avec toi, les genoux comme souvent s'Ă©gratignant au sol. Mais avant que je me redresses, alors que tu seras assis, il y aura l'interrogation unique un Parker ? entrecoupĂ© par le souffle saccadĂ©. Parce qu'il n'y avait qu'une seule personne capable de m'Ă©galer dans tout ce qui touchait au plaisir charnel. Je le savais. Et puis cent fois sur le mĂ©tier, je remettrai mon ouvrage, mes lĂšvres trouvant Ă leur tour ton corps, en dessinant les contours d'abord pour mieux saisir et comprendre la complexitĂ© de cette nouvelle apparence. Je te trouverai mieux comme ça, il y avait d'avantage de douceur dans tes yeux, d'avantage de courbures sur tes hanches. Alors je descendrai encore, te rendant la monnaie de ta piĂšce, les lĂšvres dociles et agiles, et malgrĂ© la rĂ©pĂ©titions des gestes une nuit aprĂšs l'autre sur des inconnus avides d'eux mĂȘme, il y aura ce soir la rĂ©elle envie de te donner du plaisir. Parce qu'avec toi il y aura l' que je garde un excellent souvenir de notre derniĂšre nuit ensemble. Ashton ParkerLĂ©gendeGryffondor Re [Habitation] The Sphinx's RiddleAshton Parker, le Mer 29 AoĂ» - 1803 LA de Shae pour clĂŽturerIl devenait Ă prĂ©sent difficile pour Ashton de garder la tĂȘte froide, malgrĂ© son QI exceptionnel on pouvait quand mĂȘme dire quâĂ prĂ©sent la majeure partie de sa rĂ©flexion sâeffectuait avec son entrejambe. Il avait cependant la satisfaction de voir que sa partenaire semblait apprĂ©cier ce quâil faisait, preuve quâil nâavait pas perdu la main et quâil Ă©tait toujours le meilleur coup du pensĂ©e persistait pourtant dans lâesprit du MĂ©tamorphomage. Il avait comme une sensation de dĂ©jĂ vu bien quâil soit certain de nâavoir pas rencontrĂ© lâinconnue avant ce soir ; quelquâun comme ça ne sâoubliait certainement pas. Câest alors que, au milieu de lâaction qui unissait leurs corps, elle prononça son nom bien quâil Ă©tait certain de ne pas lui avoir donnĂ© plus tĂŽt. Et soudain cela fit clic dans son esprit, les piĂšces du puzzle sâassemblant Keats ? demanda-t-il dans un fois leurs Ă©bats terminĂ©s, alors quâil reprenaient leurs esprits, toujours allongĂ©s sur le canapĂ©, la propriĂ©taire de lâhabitation lui expliquait quâelle Ă©tait bel et bien la personne quâil connaissait auparavant sous le nom de Leo. CoĂŻncidence incroyable câest fou comme le monde est petit ! elle Ă©tait aussi MĂ©tamorphomage et se prĂ©nommait Ă prĂ©sent Shae. Bien Ă©videmment Ashton lui expliqua Ă©galement ce quâil lui Ă©tait arrivĂ©. Tout compte fait le destin avait bien fait les choses et il Ă©tait ravi dâavoir recroisĂ© la route de du RP Shae L. KeatsGryffondor Re [Habitation] The Sphinx's RiddleShae L. Keats, le Lun 12 Nov - 1129 Pv FilsLa nuit n'est jamais complĂšte, au bout de chaque antre bleue se reflĂšte une fenĂȘtre. Rebord de bronze, ou de rouille, on a oubliĂ© depuis le temps, mais peu importe. Il y a au bout de la nuit, juste aprĂšs un Ă©niĂšme mauvais rĂȘve du chiard, une ouverture sur le dehors. L'extĂ©rieur guĂšre plus clair que ne l'est la luciditĂ© matinale, obscurcie par la fumĂ©e que crache Ă pleins poumons la cheminĂ©e dĂ©laissĂ©e depuis le retour sur le sol fenĂȘtre Ă©clairĂ©e oĂč un rĂȘve veille toujours. L'Ăąme vivante se rĂ©approprie peu Ă peu les lieux. Les murs s'imprĂšgnent de la nouvelle maĂźtresse du fort alors que rien n'est officiel. Il n'y a que l'odeur du dimanche matin hivernale, du froid et de cendres sur la petite bourgade dont le corps exquis n'Ă©tait pas encore parvenu Ă franchir le seuil. Deux ans et demi trop tard. L'existence du hasard prĂ©fĂ©rĂ©e aux rendez-vous, j'attendais, un quart de thĂ© sur les lĂšvres, le dernier sur les genoux. Le jour pĂąle ne tarderait plus, mais nul bambin Ă enterrer Ă l'aube. Ă l'heure oĂč blanchit la campagne il ne se passera rien, les drames se sont volatilisĂ©s entre moi et ici. Il y a pleus qu'une nouvelle routine Ă se forcer Ă avaler, jusqu'Ă en trouver le goĂ»t un tant soit peu supportable. La crainte du matin a remplacĂ©e le dimanche soir. ĂpretĂ© des lever du jour, sans comprendre pourquoi lui se lĂšve quand l'autre tombe passĂ© dix-sept heures. Le nuit guillotine qui s'abat sur la conscience et berce dans un pays oĂč les paroles n'ont plus lieux d'ĂȘtre. La communication imagĂ©e, et rien n'a la moindre importance. Porte d'Ă©bĂšne refusĂ©es Ă l'Ă©phĂšbe, assis sur sa chaise, un thĂ© en main. Celle qui ce matin se contentera des cendres, de la nausĂ©e dĂ©licieuse de n'avoir point assez dormi. La gueule de bois sans avoir bu et les dĂ©lices de la sobriĂ©tĂ© fragile et toute nouvellement acquise. Le manque-chaleur, le manque fournaise, l'impression que le creux remplace l'oxygĂšne. Et le Hodor le fils perdu. Perdu en mĂȘme temps que le miroir. Le Pinnochio joueur noyĂ© dans les Ă©clats de verres. Le fils Ă qui l'on aurait dĂ» dire, mais Ă qui on ne dira pas. La peur d'en mourir pour des mots prononcĂ©s bien trop bas. LĂŻnwe FelagĂŒndRĂ©fĂ©rent MaĂźtre de JeuGryffondor Re [Habitation] The Sphinx's RiddleLĂŻnwe FelagĂŒnd, le Mer 12 DĂ©c - 2133 SURFACE DURE â pv. dans les rues de PrĂ©-au-Lard comme si c'Ă©tait Paris, New York ou Copenhague. Les briques rouges se remplissent de brume Ă la javel et blanchissent lorsqu'on les passe Ă la lumiĂšre du crĂ©puscule. La lune danse sous les Ă©toiles ce soir. DĂ©but de soirĂ©e. Une bouteille vide de whisky traĂźne comme un vieux mort entre les pavĂ©s et la bouche d'Ă©gout. â Il y a un Ă©norme fossĂ© entre ce que l'on est et ce que l'on croit espoirs de retrouver son ElhĂ«na vont de dĂ©sillusions en dĂ©sillusions. Il sait qu'elle a irrĂ©mĂ©diablement changĂ©, qu'elle n'est plus du tout comme avant et pourtant, il se l'accorde pour la premiĂšre fois c'Ă©tait peut-ĂȘtre une erreur. Le pire dans tout ça, c'est qu'il n'a pas l'air d'ĂȘtre peinĂ© par cette sensation si terrible, suffocante et terrifiante. Non. Plus rien ne le traĂźnera vers le fond, parce qu'il y a passĂ© tout son temps et qu'il sait comment sortir de lĂ . Le visage aussi froid qu'un glaçon de neige, le regard et la mĂąchoire qui se durcissent. Les yeux qui croisent une lumiĂšre brisĂ©e Ă travers la vitre d'une habitation qu'il croyait abandonnĂ©e depuis des pour l'intrusplutĂŽt que le sixiĂšme annĂ©e sort sa baguette, une nouvelle d'ailleurs, qu'il a renommĂ©e Ontamo. Celle qui créé. Celle qui sculpte. De sa main d'artiste, la crĂ©ation est nĂ©e. Elle est aussi spĂ©ciale que lui, aussi unique. Aussi Ă©lĂ©gante. Aussi dĂ©licate et redoutable Ă la fois. L'esthĂ©tisme est assez incroyable, entre le cĆur et le corps. Traverser le portail Ă pas de chat. De son autre main, il rentre par effraction avec son canif magique - place Ă l'humeur fracassante. La tempĂȘte. Qui risque d'Ă©clater, dans la salle Ă tĂȘteUne tĂȘte bien trop connue pour ĂȘtre sienne est une surface comme un bout de bois, de glace ou d'effroi masque de tufais lĂ . Shae L. KeatsGryffondor Re [Habitation] The Sphinx's RiddleShae L. Keats, le Mer 26 DĂ©c - 1455 Le serment a en soit Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©. Nulle dĂ©rogation aux mots ni aux attentes DisparaĂźtre n'est pas trahir. C'est s'Ă©carter, laisser la place Ă une autre entitĂ© qui supporte les matins d'hiver. Qui n'utilise pas la vapeur de son thĂ© comme paravent pour se cacher du monde. Nul refuge non plus derriĂšre l'Ăąpre de la cigarette Ă moitiĂ© consumĂ©e. Celle qui outrepasse Ă peine ses droits en se rĂ©pandant en miettes de soi dans l'atmosphĂšre. Ostensoir improvisĂ© pour cĂ©lĂ©brer un retour Ă une vie dans laquelle l'ĂȘtre se cantonne. Le gris avale tout sur son passage, bientĂŽt recouvert de couleurs froides alors que l'aube point. Insupportable de lenteur. Une fois le soleil apparu, tout sera plus simple. La maisonnĂ©e insupportable de silence s'animera un peu. Mais il y a un silence religieux dans l'attente de la vie et du rĂ©veil des paysages. Un silence que la voix qui s'Ă©trangle dans la gorge ne parvient Ă briser. Qu'accompagne la nausĂ©es des nuits trop blanches lorsque les jours noirs sont refusĂ©s par les qu'on aura tout le temps de rattraper ses nuits une fois les deux moustiques lĂąchĂ©s au monde. Il ne neige plus sur les tables non plus, la sobriĂ©tĂ© accompagnĂ©e d'une rĂ©alitĂ© fade. Plus de poudreuse ni de flocons survivants au milieu des traces de doigts. Ne plus confondre les molĂ©cules avec l'atmosphĂšre. Il semblerait qu'il s'agisse de grandir. Ne plus se perdre dans la poussiĂšre de l'autre bout d'un monde. Et commencer Ă bĂątir dans la qui grince- tranche en pointe mĂ©tallique dans le silence gris et vie. vie qui s'immisce par la porte quand on ne l'attend plus. Celui Ă qui on a pensĂ© mais Ă qui on a rien dit. Ne pas trop savoir quelles excuses prĂ©senter. IncapacitĂ© Ă dire le vrai car admettre avoir voulu tendre une main que l'on a toujours prĂ©sentĂ© tremblante sous ce visage-ci. Question Ă©vidente et rĂ©ponse tout autant. On est rentrĂ©s. Les gosses se construisent pas tous seuls. LĂŻnwe FelagĂŒndRĂ©fĂ©rent MaĂźtre de JeuGryffondor Re [Habitation] The Sphinx's RiddleLĂŻnwe FelagĂŒnd, le Lun 7 Jan - 1341 SURFACE DURE â pv. est surpris mais il ne le montre pas. Il n'est plus du genre Ă laisser ses pensĂ©es intĂ©rieures immerger son visage pĂąle. L'envie de tout lui balancer Ă la gueule aussi, qui le prend aux tripes. Une nausĂ©e qui survient - tant par la colĂšre que pas la douleur. La douleur d'une perte. D'une absence. Parce qu'iel Ă©tait sans accord, sans rien et sans bruit dans la nuit morte. Laissant derriĂšre iel, deux pauvres employĂ©s aux Trois Balais. C'Ă©tait pas censĂ© ĂȘtre un cocon familial, ce truc ? Tout Ă l'air plus triste ici. Une maison laissĂ©e forcĂ©ment Ă l'abandon pendant tout ce temps. Et les petits, dorment-ils sur de la paille ? En tout les cas, ils sont toujours bien vivants, bien lĂ . Les gosses ne se construisent pas tout seuls et pourtant, iel avait fait son choix Ă l'Ă©poque, de fuir l'Ă©tablissement, le village, la rĂ©gion, le pays et toute cette m*rde qui colle Ă la peau. â Depuis quand ? Depuis quand sont-ils revenus ? Ce n'est que la premiĂšre fois qu'il voit de la lumiĂšre par ici, comme si quelque chose n'allait pas. Comme si quelque chose clochait. N'Ă©tait pas normal. Une Ă©trange lumiĂšre. Une lumiĂšre sans vie. Malsaine. Hypocrite. Qui attend quelqu'un, quelque chose, un espoir. Inexistant. Il bouillonnait Il bouillonnait sur placecomme une marmiteun chaudron aux parois lisses et douteuses qui ne laissentparaĂźtre aucune rĂ©flexion. Shae L. KeatsGryffondor Re [Habitation] The Sphinx's RiddleShae L. Keats, le Lun 18 FĂ©v - 2214 Retrouver l'enfant prodige coincĂ© entre les aiguilles d'un matin gris, d'une nuit blanche et d'un jour noir. Poser la tasse un peu plus loin parce que les paratonnerres ont Ă©tĂ© laissĂ© lĂ -bas, oĂč que cela puisse ĂȘtre. L'envie d'incarner un instant un philippides, de fuir les non-mots Ă©lectrique que la nausĂ©e et les silences portent, se fait sentir. Mais l'aller-simple pour l'ailleurs n'a mĂȘme pas rĂ©ussi Ă se suffire. Il a fallu courir, en sens arriĂšre, pour venir remonter l'horloge qui elle n'a jamais pu s'ancrer ailleurs. Les respiration paisibles de l'Ă©tage ramĂšne les considĂ©rations Ă des tons plus bas, et si elle s'en rĂ©jouit elle n'en dira rien, il n'y a plus d'Ă©nergie pour les cris, les Ă©clats de cĂ©ramiques sur la langue. Nul avis Ă attendre concernant un choix qui n'appartient qu'aux trois branches du mĂȘme saule dĂ©racinĂ©. Electron libre, qui tente toutes ses folies avant de fixerl'inavouablel'idĂ©al de sagesse. User les souliers, perdre la muse, elle se perd en mille barrage de liĂšge et oublie le tronc mĂȘme de la ronce, la prĂ©sence de l'enfant qu'il faudra cesser de voir comme tel. Car les grains s'amenuisent et les esprits changent, elle rĂ©alise qu'elle ne connait plus ce qu'elle n'a jamais prĂ©tendu connaĂźtre. Elle s'interroge sur les crises de fronts, si l'enfant Ă rĂ©ussi Ă prendre soin sans l'ombre pantin qui l'entourait. L'ombre malsaine mais qui crĂ©e des monstres de terre pour remplacer les autres en vain. LâĆil unique du loup ne parvient Ă saisir l'histoire que les interrogations envoient. Et l'interpellation muette reste en suspend. ĂniĂšme piĂšce de Beckett, bien que l'envie de rejouer les beaux jours se perde en idĂ©aux plus confortables. Mais le silence couvre la scĂšne de son suaire que le regard ne supporte pas. Et il y a dans les fondations mĂȘmes des liens quelques chose qu'elle n'a pas su prĂ©server. Les voĂ»tes d'ogives se sont peu Ă peu Ă©miettĂ©es en remords d'un cĂŽtĂ© et en reproches de l'autre. Bien trop peu de temps. Mais l'esprit du vaisseau-mĂšre n'est pas reconnu pour sa rapiditĂ©. Et les rĂ©alisations mettent un temps Ă prendre leur sens. LĂŻnwe FelagĂŒndRĂ©fĂ©rent MaĂźtre de JeuGryffondor Re [Habitation] The Sphinx's RiddleLĂŻnwe FelagĂŒnd, le Jeu 14 Mar - 2031 SURFACE DURE â pv. regard livide. TĂȘte penchĂ©e. Le cerveau ne fonctionne plus comme avant, le cĆur non plus. L'Ăąme s'est modelĂ©e diffĂ©remment, en une sorte de coulis de miel gĂ©nĂ©reux et mallĂ©able. Plus rien ne lui ressemble. La colĂšre lui grimpe des chevilles aux racines de cheveux clairs - sans en Ă©mettre le son vulgaire. Une formule qu'on dit bien trop souvent. Il a cette incapacitĂ© Ă assumer ses Ă©motions, bien plus que ses actes. Un roman dĂ©cousu, voilĂ leur relation Ă©tablie jusqu'Ă maintenant. Qu'en est-il du Leo de jadis ? Qui riait dans les couloirs de l'Ă©cole. Ă outrance. Qu'en est-il de ce grand garçon qui lui a tout appris lors de son intĂ©gration ? Qu'en est-il du parrain spirituel qu'il avait rĂ©ussi Ă trouver au dĂ©but ? Et du directeur de maison ? Du concierge ou du gardien ? De son ami ? Qu'est-il devenu ? Pourquoi est-il si Ă©tranger aujourd'hui ?Le rythme cardiaque dĂ©cĂ©lĂšre au fur-et-Ă mesure de la conversation absurde. Elle se fait sourde et muette, Beethoven et l'enfant pauvre boivent tous deux leurs paroles insensĂ©es. Il n'y a plus grand chose Ă dire parce qu'il n'y a plus grand chose Ă faire. Je pense que je vais partir. Allait-il seulement rĂ©agir ? Re [Habitation] The Sphinx's RiddleContenu sponsorisĂ©, le Permission de ce forumVous pouvez Vous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
Mis Ă jour le 14 fĂ©vrier 2021 Ă 18h00 © Getty Quand Anne s'installe chez sa copine pour garder son chat, elle n'imagine pas qu'elle va trouver l'homme de sa vie Ă l'Ă©tage du dessus. Encore moins qu'elle serait en tenue d'Eve. Et pourtant... Par Nathalie HĂ©lal En sentant une caresse appuyĂ©e sur mes seins, j'ai pĂ©niblement ouvert un oeil. Il Ă©tait en train de se rhabiller et affichait un air autosatisfait qui m'a dĂ©plu sur-le-champ. Nous venions de passer une nuit torride, mais il se comportait comme s'il n'avait dĂ©jĂ plus rien Ă me prouver tout Ă fait le genre de garçon avec lequel l'aventure s'arrĂȘte au saut du lit ! J'avais hĂąte qu'il s'en aille, et aucune envie de le revoir. Par chance, il ne savait rien de moi. L'appartement qui venait d'abriter nos Ă©bats n'Ă©tait pas le mien et, d'ici Ă vingt-quatre heures, dĂšs que StĂ©phanie dont je gardais le chat serait rentrĂ©e de son escapade Ă Marrakech, je serais introuvable Ă cette adresse. Nue, je l'ai raccompagnĂ© jusqu'Ă la porte, oĂč j'ai Ă©courtĂ© les adieux. Je me suis ensuite dirigĂ©e vers la salle de bains. C'est Ă ce moment prĂ©cis que j'ai senti que quelque chose clochait Jean-Claude n'Ă©tait pas venu se frotter Ă mes jambes comme d'habitude. Beau spĂ©cimen de race europĂ©enne », Jean-Claude Ă©tait un chat idolĂątrĂ© par sa maĂźtresse. Gentil mais tĂȘtu, il avait une fĂącheuse tendance Ă essayer de se faufiler dehors Ă la moindre occasion. Si ma copine se fichait pas mal que je ramĂšne des amants chez elle en son absence, en revanche, elle faisait une fixation sur le bien-ĂȘtre de son chat ! Que faire si je croisais quelqu'un ? »AprĂšs l'avoir cherchĂ© dans chaque recoin de l'appartement, il a fallu me rendre Ă l'Ă©vidence Jean-Claude avait disparu. Il avait dĂ» profiter du moment des adieux pour prendre la poudre d'escampette. PaniquĂ©e, j'ai foncĂ© jusqu'Ă la porte que j'ai entrouverte. Il Ă©tait lĂ , sagement assis sur les marches, et a miaulĂ© en me voyant. Pendant une fraction de seconde, j'ai pensĂ© Ă rentrer pour m'habiller en vitesse, mais la crainte que Jean-Claude ne profite de ce moment pour fuguer encore plus loin m'a retenue je n'avais qu'Ă m'avancer pour le rĂ©cupĂ©rer, Ă deux enjambĂ©es du seuil. Ce que j'ai fait, non sans mal car Jean-Claude se dĂ©battait. J'Ă©tais Ă environ cinquante centimĂštres de la porte, quand quelqu'un, Ă l'Ă©tage au-dessus, a refermĂ© un peu trop fort la sienne j'ai vu la porte me claquer au nez, comme dans un film. En tenue d'Eve, Ă 7 heures du matin, un chat noir dans les bras, j'avais l'air malin ! Le pire, c'est que je ne connaissais personne dans ce foutu immeuble. Et je savais par StĂ©phanie que la gardienne Ă©tait du genre pas commode, donc, toquer Ă sa loge Ă©tait mission impossible. Que faire si je croisais quelqu'un ? J'ai inspirĂ© profondĂ©ment pour me calmer, sans lĂącher Jean-Claude. Il fallait Ă tout prix que je trouve quelque chose pour paraĂźtre un peu moins dĂ©vĂȘtue... J'ai attrapĂ© le paillasson le moins dĂ©gueu de tout le palier, et j'ai pris mon courage Ă deux mains pour sonner Ă la porte d'en face. Sans succĂšs. Me tournant vers la porte de gauche, j'ai perçu des pas lĂ©gers, et une voix enfantine a retenti Maman ! Y a une dame toute nue ! » Je n'ai pas attendu la rĂ©ponse pour me dissimuler dans l'escalier. AprĂšs avoir frappĂ© Ă la porte de droite, j'ai eu droit Ă une menace, venant d'une vieille dame flippĂ©e "Allez-vous-en ou j'appelle la police !" Il ne me restait plus qu'Ă tenter ma chance Ă l'Ă©tage du dessus... Je me suis donc retrouvĂ©e seule dans l'appartement d'un parfait inconnu »J'ai grimpĂ© l'escalier en rasant les murs. J'avais la hantise que Jean-Claude ne m'Ă©chappe pour de bon. J'ai choisi au hasard la porte du milieu et m'apprĂȘtais Ă toquer quand celle de droite s'est ouverte. Un homme d'une trentaine d'annĂ©es, la rĂ©plique de Hugh Grant, est apparu, un attachĂ©-case Ă la main. Je ne sais pas lequel de nous deux a Ă©tĂ© le plus surpris lui, qui a esquissĂ© le geste de se frotter les yeux, ou moi. Avez-vous besoin de quelque chose ? » m'a-t-il demandĂ©, avec un dĂ©licieux accent. En plus de ressembler au plus sexy des play-boys anglais, il en Ă©tait visiblement un compatriote. Je suis Anne, votre voisine du dessous, ma porte s'est refermĂ©e et... J'aimerais bien passer un coup de fil... et me mettre quelque chose sur le dos », ai-je dĂ©bitĂ© Ă toute vitesse. Pas de problĂšme ! Entrez, faites comme chez vous. Au fait, je m'appelle Colin. Ne vous inquiĂ©tez pas pour le chat, il est le bienvenu lui aussi ! » Je n'avais pas le choix, et j'avoue que son charme ne me laissait pas indiffĂ©rente. L'urgence pour moi Ă©tait de rĂ©intĂ©grer l'appartement de StĂ©phanie, avec son chat. Colin s'est effacĂ© pour me laisser entrer mais je lui ai fait signe de me prĂ©cĂ©der, le paillasson ne couvrant que le devant de mon corps... Il a eu le tact de ne pas se moquer de moi et s'est prĂ©cipitĂ© dans la salle de bains pour me tendre un peignoir. Pendant ce temps, Jean-Claude faisait le tour du propriĂ©taire. Vous voulez un cafĂ©, un thĂ©... grignoter quelque chose ? » Un peu rassĂ©rĂ©nĂ©e, j'ai acceptĂ© un thĂ©, et souri en voyant Colin, dans la cuisine, camoufler la vaisselle sale de la veille. Pendant que je soufflais sur ma tasse, il avait dĂ©jĂ composĂ© le numĂ©ro d'un serrurier. Bon... VoilĂ ce que nous allons faire... Je dois partir travailler, mais vous allez rester ici en attendant que le type arrive. MĂȘme s'il met la journĂ©e, prenez tout votre temps et reposez-vous. Vous avez l'air d'en avoir besoin... - Je ne sais pas comment vous remercier... et pour le chat, dites-moi, vous n'auriez pas quelque chose Ă manger... et pour le reste ? » ai-je questionnĂ©, inquiĂšte pour les dĂ©gĂąts que Jean-Claude pouvait causer. Ah ! Vous avez raison, je vais arranger ça tout de suite », a dĂ©clarĂ© mon sauveur. En un clin dâĆil, il avait passĂ© commande sur Internet d'un paquet de croquettes, d'un sac de litiĂšre et d'un bac en plastique. Le tout allait ĂȘtre livrĂ© en moins d'une heure. Je me suis donc retrouvĂ©e seule dans l'appartement d'un parfait inconnu, avec un chat pour toute compagnie. Colin m'avait confiĂ© ses clĂ©s, avec la recommandation expresse de ne pas les oublier Ă l'intĂ©rieur, si je sortais... Le parfait cĂ©libataire, bon Ă marier ! »Vers 19 heures, quand il est rentrĂ©, j'avais eu le temps de mĂ©diter sur le charme de notre rencontre. J'avais surtout fait la visite approfondie de son appartement. N'ayant pas grand-chose pour tromper mon ennui, et dĂ©sireuse de savoir Ă qui j'avais affaire, je ne m'Ă©tais pas gĂȘnĂ©e pour fouiner dans ses placards et ses tiroirs. Verdict le parfait cĂ©libataire, bon Ă marier ! Cette dĂ©couverte m'avait d'ailleurs fait m'incruster plus que de raison, y compris aprĂšs le dĂ©part du serrurier. J'avais trĂšs envie de lui montrer qu'en dĂ©pit des apparences j'Ă©tais tout sauf une blonde idiote, capable de s'aventurer sans ses clĂ©s, nue sur le palier. Alors je suis allĂ©e faire des courses, j'ai cuisinĂ© tout l'aprĂšs-midi, je suis passĂ©e me doucher, me changer et me maquiller chez StĂ©phanie, et j'ai dressĂ© la table... chez lui. Quand il a sonnĂ© Ă la porte, il a eu un second choc. J'avoue qu'objectivement, ce que j'avais fait Ă©tait assez gonflĂ©... je n'Ă©tais pas censĂ©e savoir qu'il Ă©tait un coeur Ă prendre ! Heureusement, l'idĂ©e de ce petit dĂźner improvisĂ© en tĂȘte Ă tĂȘte l'a enchantĂ©. Il m'a confiĂ© plus tard qu'il avait l'impression de ne pas ĂȘtre au bout de ses surprises avec moi, et que c'est ce qui l'avait sĂ©duit. Il m'a dit aussi qu'aprĂšs m'avoir vue nue, il avait eu envie d'aller voir si j'avais aussi une tĂȘte bien faite. Nos vĂ©rifications rĂ©ciproques ont tellement bien fonctionnĂ© que nous ne nous sommes plus quittĂ©s un mois aprĂšs cet Ă©pisode improbable, je m'installais chez lui. Et dĂ©sormais, quand StĂ©phanie n'est pas lĂ , je prends Jean-Claude en pension chez nous.
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